Octobre 2024 : Nouveau livre

Marcel TRIN

Un bougnat des jours heureux

et du bonheur commun

         Depuis plusieurs années, des amis, des camarades, des membres de la famille m'incitent à écrire un livre sur le parcours de ma vie. Je m'y suis toujours refusé jusqu'au jour où un déclic s'est produit.

Obligé de rester à l'intérieur de ma maison pour cause de canicule, ne pouvant rien faire dehors par cette chaleur, j'ai martyrisé le clavier de mon ordinateur. J'ai essayé de raconter le parcours d'une vie, banale mais bien remplie, de ma naissance à aujourd'hui.

J'ai vécu une enfance et une adolescence heureuses, grâce au sacrifice de mes parents adoptifs, bien que l'argent manquât dans le foyer. J'ai vécu correctement. Je leur en suis reconnaissant.

La vie, façonnée par la nature et l’intervention de l'être humain, conditionne l'évolution de notre personnalité, de notre prise de conscience face aux évènements, avec, chacune et chacun, nos capacités et notre intelligence. Les aléas de la vie ont fait que j'ai eu un parcours enrichissant d'initiatives, de responsabilités, de connaissances, d'humanité, de prise de conscience de la nécessité du militantisme syndical et politique pendant 56 ans.

Il n'y a pas de fatalité dans la vie de tous les jours. Cette dernière est conditionnée par les décisions de femmes et d'hommes. Aujourd'hui où l'individualisme, l'égoïsme, les égos surdimensionnés, le communautarisme, le sectarisme, etc. sont plébiscités, la domination des uns sur les autres doit être combattue. Chacune, chacun doit pouvoir vivre correctement sur terre, et c'est un combat permanent, individuel et collectif, depuis la nuit des temps. Combat qu'ont assumé nos ancêtres, nos anciens et que nous devons perpétuer pour, qu'enfin, nos descendants vivent des jours heureux. Rien ne nous est donné, tout a été conquis et doit l'être encore.

 

J'ai écrit ce livre aussi pour que mes trois enfants, six petits-enfants, trois arrière-petits-enfants aient une connaissance un peu plus détaillée de la vie de leur père, grand-père et arrière-grand-père.

Et, plus largement, pour tous les membres de ma famille encore vivants, neveu, nièces, beau-frère, etc.

De la même façon, je ne peux pas oublier les trois enfants de mon épouse Maria, ses trois petits-enfants, avec qui nos rapports sont toujours excellents. Également l'arrière petit-enfant né récemment.

 

Je tiens à porter hommage et à remercier mes camarades avec qui j'ai travaillé et milité, ceux qui, avec responsabilité, ont assumé honnêtement les fondamentaux du syndicalisme CGT, le respect de nos règles de vie définies démocratiquement dans nos statuts, du travail collectif, dans la franchise, la sincérité, le respect, la camaraderie, la fraternité et les luttes.

Je n'oublie pas les camarades des cinq autres organisations syndicales chez Vivendi Universal (CFDT, FO, CFTC, UNSA, CGC), où, ensemble dans l'unité, nous avons assuré la défense des intérêts des salariés. De même, pour mes camarades du Parti Communiste Français. Nous devons être reconnaissants envers ce Parti et ces camarades qui toujours, lorsqu'ils ont participé aux commandes du pays, ont fait bénéficier le peuple français d'avancées sociales. Son activité opiniâtre dans la Résistance contre les nazis ne peut pas être effacée, sauf à être malhonnête. Ce n'est pas pour rien qu'on l'appelait « le parti des fusillés ».

Nier son apport politique, social, pour la liberté des françaises et des français, serait de mauvaise foi ou d'ignorance.

 

Également, remerciements à tous les camarades des autres pays pour le travail que nous avons effectué, ensemble, avec des différences de réflexion, de stratégie, de mode de vie, d'orientation, le tout nous enrichissant les uns les autres, individuellement et collectivement, pour, in fine, aboutir à des initiatives communes, constructives et efficaces. Je pense particulièrement aux camarades Steve du syndicat UNISON de Grande Bretagne, Jan Willem de la Fédération Européenne des Services Publics, David de l'Internationale des Services Publics.

Je les remercie pour leur fraternité, leur camaraderie et aussi, parfois, leur soutien. Les exigences et les potentialités de convergence et de solidarité internationale dans le sens de la lutte sont plus que jamais nécessaires et indispensables pour bien vivre en Paix sur notre planète.

 

Jean Jaurès disait : « Un peu d'internationalisme éloigne de la patrie, beaucoup y ramène. » Je confirme.

 

 

 

2023 : Nouveau livre achevé

Anonyme

Biographie d'une femme issue de l'immigration italienne dont les grands parents sont arrivés en

France après la guerre 14-18.

 

 

 

 

 

 

Septembre 2022 : nouveau livre terminé

Publications - Extraits

Octobre 2024 : Nouveau livre achevé

Extrait d'un discours de parrainage civil : 

 

« La notion de parrainage républicain date du décret du 9 juin 1794 qui décidait que seules les mairies seraient habilitées à établir les actes de l’état civil. Ces cérémonies se sont ensuite multipliées tout au long de la période révolutionnaire, mais malheureusement elles n’ont jamais été légalisées par un texte. C’est pourquoi le parrainage civil a été peu à peu oublié jusqu’à presque disparaitre puisque personne n’en parlait, ni ne le proposait aux parents qui n’avaient, de ce fait, d’autres alternatives que le baptême religieux ou pas de baptême du tout.

Alors aujourd’hui, permettez-moi de vous féliciter d’avoir choisi à votre tour, de faire parrainer votre enfant car vous le faites entrer, de cette manière, dans la communauté républicaine. Vous adhérez et vous le faites adhérer aux valeurs de notre démocratie, et vous prenez l’engagement de l’éduquer à la citoyenneté, à la laïcité et à la démocratie.

 

Est-il besoin de rappeler que ces valeurs sont le fondement de la vie en société et combien il est donc important que les enfants entendent dès leur plus jeune âge l’intérêt indispensable que nous devons tous porter à notre démocratie pour qu’à l’âge adulte la vie citoyenne ait autant d’importance que la vie personnelle. Il n’y a de vie personnelle harmonieuse que parce que nous vivons dans une démocratie et pour la faire vivre et progresser, l’avis de tous les citoyens est requis, le parrainage civil étant le premier pas vers l’implication dans la république laïque. »


 

 

 

 

 

 

Réalisation d'un beau livre pour une amie à l'occasion des 18 ans de son fils adoptif

« Nous avions des vaches, des moutons, des cochons, des poules, un chien. Nous, les filles, devions aider nos parents au travail de la ferme, j’aimais bien ça, mon père disait souvent de moi « celle-là, plus tard, elle me vaudra un valet ! ». Louisette emmenait les vaches au champ, moi j’emmenais les moutons. Il fallait surveiller les animaux pour qu’ils n’aillent pas brouter dans les champs d’à côté ou dans la vigne ; à cette époque, il n’y avait pas de clôture. Le chien était là aussi pour nous aider. »

...

« Quelques jours après notre mariage, Raymond est parti à la guerre d’Algérie, il avait 24 ans, avait déjà fait son service militaire et avait été rappelé pour être combattant. C’était la dernière année où des jeunes gens avaient été rappelés sous les drapeaux pour la guerre. Il y est resté six mois, il est revenu en novembre 1956, Danielle était née le 13 juillet 1956. C’est pour ça qu’en plaisantant, il disait souvent en parlant de Danielle, on m’a dit que c’était ma fille, je veux bien le croire mais je n’étais pas là quand elle est née. »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Réel plaisir à réaliser ce livre avec Anne-Marie !

 

 

 

« …Tu es éveillé. Je ne sais pas ce que tu fais avec tes bras, tes mains, tes pieds, mais après avoir fait des bises, il n’était pas question de te déranger dans ton délire. Je reste donc à l’écart. Tu chantes ? Tu cries ? Tu regardes tes jambes en les bougeant un peu et je pense que parfois tu cries de colère.

 

Tu n’as pas faim apparemment puisque pour l’instant tu as dit « non » aux fruits et à la banane. Je passe devant ton lit, tu me vois mais tu continues à regarder tes jambes bouger avec des gestes des bras. Oui c’est sûr, je vais vers lui et je lui dis que ce sont ses jambes qui lui posent problème, alors il crie d’une grande colère. Je lui dis que je sais sa grande colère et il gémit en regardant ses jambes. J’ajoute que je comprends sa colère mais que ce n’est pas ma faute. Que ses jambes ne peuvent pas faire ce qu’il voudrait qu’elles fassent et qu’il a une grande colère en lui. Il essaie de bouger de plus en plus ses jambes. Il se plaint. C’est difficile pour lui qui est conscient de ses jambes qui ne peuvent pas marcher et pour moi qui vois sa souffrance psychologique. Il se tape la tête avec le poing gauche… »